Sheila O’Flanagan – If you were me

Titre original : If you were me

Meine Bewertung : 7/10

J’ai découvert ce livre et cette auteure irlandaise plutôt par hasard, à l’aéroport, il y avait une action du type « achetez un livre le deuxième sera à moitié prix ».

Ce livre, sorti en VO en 2015, était une excellente surprise et n’est certainement pas le dernier que je lis de Sheila O’Flanagan.

Il s’agit d’un livre romantique, mais ce n’est ni de la Chick-Lit ni un roman à l’eau de rose. C’est un simple livre romantique réussi.

Petite observation préliminaire sur la sortie en VF : il n’existe pas encore de traduction dans la langue de Molière (ni dans celle de Goethe d’ailleurs, mais cette dernière ne saura tarder puisque l’auteure commence à se faire connaître outre-rhin), c’est dommage, mais l’anglais est très accessible – pour les impatients. De plus, compte tenu du fait que l’auteure a écrit de multiples livres dont plusieurs bestsellers, que des traductions existent dans d’autres langues (notamment l’Allemand) je pense que les traductions françaises ne sauraient tarder.

L’intrigue :

Carlotta O’Keefe est une vraie businesswoman, elle aide au redressement des entreprises en difficulté, prépare les plans de restructurations – qui impliquent souvent des suppressions de poste, mais en définitif elle est très efficace et parvient presque toujours à sauver les entreprises qui font appel à sa société.

Sa vie privée est tout aussi réussie, puisque Carlotta est sur le point de se marier avec l’homme parfait, Chris, un chirurgien ophtalmologique qu’elle a rencontré alors qu’elle accompagnait une amie.  

Le roman débute lors d’un voyage d’affaires en Espagne. Après une autre intervention couronnée de succès, Carlotta s’allonge un instant sur le lit d’hôtel avant de se rendre à la gare – et s’endort. Cela ne lui est encore jamais arrivé, elle tente tout pour attraper le train vers Madrid, mais trop tard.

Le plus ennuyeux est qu’il n’existe aucun autre moyen pour se rendre à temps à l’aéroport pour attraper le vol vers l’Irlande. Elle a donc raté l’avion. Et ne sera pas à l’heure pour la fête d’anniversaire de sa belle-mère, avec laquelle elle nourrit déjà des relations difficiles….

Abattue, elle se promène dans les rues de Séville où elle tombe par hasard Luke, son premier amour, celui qui était son voisin alors qu’elle était adolescente, celui qui est parti avec sa famille sans jamais donner de nouvelles. Elle ne l’a pas vu depuis des décennies. Un amour d’adolescence qui a pourtant laissé des traces profondes qu’elle pensait effacées. Après une soirée en compagnie de Luke, qui l’accompagne au train le lendemain, elle se laisse aller à un baiser d’adieu – dont le souvenir ne la quittera plus.

Elle rentre et est tourmentée. Chris est parfait, elle l’aime, elle va l’épouser, mais n’est-elle pas en train de gâcher toute sa vie ? Est-ce le bon chemin ? Ne devrait-elle pas tout changer ?

Mon avis :

Ce n’est pas un livre profond, ce n’est pas de la Chick-Lit qui nous fera rigoler grâce à ses répliques assassines, juste une romance, une histoire d’amour comme elle peut arriver à chacune d’entre nous.

Les doutes de Carlotta sont les nôtres, car qui ne s’est jamais posé une question similaire ? Et qui va au bout de ses réflexions ? Carlotta est exactement comme nous. Elle a une vie parfaite, tout va bien, mais il y a ce petit grain de sable qui vient la tourmenter.

La réflexion du roman ne va pas plus loin, tout tournera autour de ce point – faut-il ou ne faut-il pas suivre son cœur qui peut tout autant se tromper ou faut-il être un minimum raisonnable ?

Ce qui m’a convaincue dans ce livre c’est l’écriture soignée et simple, sans exagération, ce qui laisse un agréable souvenir de lecture. Puis, concernant les caractères, les sentiments n’étaient pas mis en exergue à l’excès, pas de rêves de jour ridicules, pas de comportement de fillette de quinze ans (quoique …), tout était réaliste et presque du quotidien. Le roman pourrait être l’histoire de la voisine, la nôtre.

Ce livre ne tombe par ailleurs jamais dans l’excès, comme dans certains romans à l’eau de rose, lorsque tout trait de caractère et toute tournure d’histoire est démesuré (attention, je n’ai absolument rien contre les romans à l’eau de rose, juste, ce sont des romans d’une simplicité et d’une légèreté extrêmes qui peuvent faire beaucoup de bien, comme un soap opéra peut-être).

Carlotta se tournera vers sa meilleure amie qui tentera de lui donner les meilleurs conseils, Carlotta fera tout pour se faire accepter par sa nouvelle belle-famille qui la rejette, bref, elle fait ce que nous ferions à sa place – c’est une romance quotidienne.

En conclusion, je dirais que c’est un roman qui se lit de façon détendue pendant les vacances. Parce que cela aurait pu être notre histoire de vacances, et pendant les jours de congés, c’est beau de rêver.

J’admets que j’ai acheté un autre livre de l’auteure, pour voir ….. Je vous en dirai plus après l’avoir lu…..

 

 

 

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