Agnès Martin-Lugand – Désolée, je suis attendue

Titre original : Désolée, je suis attendue

Mon appréciation : 3,5/10

Après « Entre mes mains le bonheur se faufile », « Désolée, je suis attendue » était une immense déception.

 

L’intrigue :

Yaël, jeune étudiante insouciante et fêtarde, se voit proposer un travail au sein d’une agence d’interprètes, et ce au moment où l’un de ses amis, Marc, disparaît sans laisser la moindre trace.

Dix ans passent, le groupe d’ami, réduit à cinq depuis la disparition de Marc, est resté uni. Mais certainement pas grâce à Yaël, qui est devenue une véritable « workaholic » dont la vie ne tourne qu’autour de l’agence, ses rendez-vous et ses résultats parfaits. Sa vie privée est inexistante et même sa garde-robe et millimétrée pour être efficace pour son travail.

Le retour soudain de Marc fera trembler les fondements de sa vie…..

 

Mon appréciation :

L’écriture et le style de l’auteure sont très loin de s’être améliorés depuis « Entre mes mains le bonheur se faufile » ; une plume d’adolescente au vocabulaire réduit, qui tente de compenser son manque de « feeling » pour l’association des mots en se servant bien trop du langage parlé. 

Le premier chapitre est tellement catastrophique que j’ai failli poser le roman, mais j’avais cet espoir de retrouver la douceur de «Entre mes mains le bonheur se faufile », une histoire douce qui m’a entraînée aux côtés de personnages agréables dans une monde qui m’a détendue. Ici, ce n’est pas le cas.

Le personnage central est antipathique, et ce dès les premières lignes. Une fille en fin de formation, gueularde, bruyante, désagréable et dissipée. Elle se transforme en bourreau de travail tout aussi antipathique, qui ne laisse aucune place à la chaleur ou la douceur, même son canapé est sans aucun confort.

Yaël n’est pas le seul personnage peu amène, il y a aussi Marc, cet homme qui a disparu du groupe d’ami, laissant ses proches dans une ignorance douloureuse. J’attendais tout au long du roman quelque chose qui permettrait de lui pardonner. Il gardera pour moi cette image d’égoïste incompréhensible jusqu’au bout, pour moi il demeure un « vrai con » (je vous mets dans l’ambiance du roman avec ce choix des mots).

Le seul moment un peu léger est le clin d’œil à « Entre mes mains… », la rencontre avec Iris.

Notre seul espoir demeurait l’histoire.

Celle qui sauva le roman précédent.

Celle qui ne sauve pas ce roman.

Alors que la lecture de « Entre mes mains le bonheur se faufile » « filait » entre mes mains, les pages se tournant presque seules, ici tout est lourd et je n’avais qu’une hâte : en finir. Je suis allée jusqu’au bout (une scène tellement prévisible que c’en est est risible), mais de justesse.

Il ne me reste qu’une seule chose à faire : lire un troisième roman de l’auteure pour savoir !! Est-ce un « raté » ou dois-je oublier cette auteur une bonne fois pour toute ?

Je vous tiendrai au courant.

 

Agnès Martin-Lugand – Désolée, je suis attendue

Originaltitel: Désolée, je suis attendue

Meine Bewertung: 3,5/10

Am Tag der Verfassung dieser Chronik ist noch keine deutsche Übersetzung erhältlich; wie gewöhnlich wäre ich Ihnen dankbar, mich darüber zu informieren wenn sich das ändert damit ich diesen Artikel aktualisieren kann.

 

Nun aber zum Thema :

Nach « Das kleine Atelier der Mademoiselle Iris » war « Désolée, je suis attendue » eine unglaubliche Enttäuschung.

 

Der Plot:

Yaël, einer jungen, sorglosen und partyfreudigen Studentin, wird eine Arbeit in einer Interpreten-Agentur angeboten, und das genau in dem Moment in dem einer ihrer Freunde, Marc, spurlos verschwindet.

Zehn Jahre vergehen, die nun auf fünf reduzierte Freundesgruppe bleibt sich treu. Dies ist allerdings nicht Yaël zu verdanken, die sich in eine wirkliche „Workaholic“ verwandelt hat in deren Leben sich alles um die Agentur, ihre Termine und ihre perfekten Ergebnisse dreht. Ein Privatleben hat sie nicht und sogar ihre Kleidung ist bis auf das kleinste Detail auf die Arbeit abgestimmt.

Die unerwartete Rückkehr Marcs wird alles ins Wanken bringen…

 

Meine Bewertung:

Der Schreibstil der Autorin hat sich seit „Das kleine Atelier der Mademoiselle Iris“ bei Weitem nicht gebessert; er erinnert an die Bemühungen einer Sechzehnjährigen mit einem eingeschränkten Vokabular ihr fehlendes Gefühl für Worte und deren Assoziation dadurch zu kompensieren, dass sie sich der gesprochenen Sprache bedient.  Weiterlesen

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