Karen Marie Moning – Le pacte de McKeltar

Titre original : The Dark Highlander

Mon appréciation : 3,5/10

« Le pacte de McKeltar » est la suite de « Une passion hors du temps » – avec un jumeau bien plus sombre, bien plus inquiétant. J’étais donc impatiente. Mais mon Dieu, quelle niaiserie.

L’Intrigue

Dageus McKeltar a sauvé son frère jumeau Drustan d’une mort certaine. Pour cela, il a violé le pacte conclu il y a des millénaires avec les Tuatha Dé Danaan et est ainsi devenu celui par qui la terrifiante prophétie se réalisera : les treize maudits, condamnés par les Faé à errer éternellement dans le Néant hors du temps et de l’espace, pourront revenir dans le monde à travers lui.

Ils se sont accrochés à lui quand il a traversé le temps, ils vivent en lui ; Dageus doit se battre au quotidien pour ne pas devenir « noir ».

Pour cela, il s’entoure de femmes et cherche dans les anciens textes pour trouver un moyen afin de les vaincre avant qu’ils ne prennent le contrôle et détruisent le monde tel que nous le connaissons. 

Son chemin croise alors celui de Chloé et il découvre que l’amour pourra l’aider, lui donner un répit. Ensemble ils devront chercher un moyen de libérer Dageus et leur offrir un avenir.

Une course contre la montre s’engage, parce que les treize prennent le dessus….

Quelle niaiserie.

Je m’attendais à un volume extraordinaire, avec un Highlander tel que Drustan en plus sombre et impressionnant, livrant un combat constant contre les forces du mal.

Mais c’était du remâché, du vieux réchauffé, et le fait que seul des ébats amoureux pouvaient apporter un certain soulagement à Dageus devenait rapidement lassant. On avait compris.

Ce récit sans nouveauté ou surprise tourne autour d’un héros que nous connaissions en fait déjà – un deuxième Drustan, son jumeau identique. Même là, rien d’excitant.

J’espérais que le combat de Dageus contre les treize qui partageaient son corps serait épique, qu’on sentirait ce combat à tout instant mais non. Il était question qu’il lui était difficile de garder le contrôle, qu’il se « sentait devenir noir » mais ce n’était pas plus intense que cela. Cela ne semblait pas plus dur que de se retenir de dire ce que l’on pense parce que ce n’est pas le moment de le faire. A aucun moment on ne ressent son combat intérieur. Seul la couleur des yeux de Dageus est un indicateur – et même là cela devient trop.

Je me suis forcée à aller au bout de ce volume ennuyeux à souhait, fait de répétitions et de situations déjà-lues.

Ce qui me semblait presque le pire, c’est qu’on n’obtient aucune réponse à la question posée dans le volume précédent : pourquoi les tableaux de famille représentant Dageus avaient été enlevés des murs ? Oui, pourquoi ? Plus on avance dans le livre, moins on le comprend. Qu’avaient-ils de si terrible ?

Un volume qu’on peut facilement oublier ou tout simplement ne pas lire.

Heureusement qu’on retrouve ici, comme dans toute cette série écrite à la fin du siècle dernier, les références un peu « hors du temps » : après un commentaire sur l’amour entre Brad Pitt et Jennifer Aniston dans le tome précédent nous retrouvons ici Buffy (Dageus serait plus un Spike qu’un Angel). Cela m’a fait sourire et, en fait, j’ai apprécié. Au moins cela.

Je ne sais pas encore si je vais avoir le courage de lire « La punition d’Adam Black », le livre 6. Cela va me demander un peu de temps.

La série des « Highlanders » se compose des tomes suivants:

Tome 1 : Beyond the Highland Mist/ La malédiction de l’elfe noir

Tome 2 : To tame a Highland Warrior/ La rédemption du Berserker

Tome 3 : The Highlanders touch/ La tentation de l’immortel ht

Tome 4 : Kiss of the Highlander / Une passion hors du temps

Tome 5 : The Dark Highlander /Le pacte de McKeltar

Tome 6 : The Immortal Highlander/ La punition d’Adam Black

Tome 7: Spell of the Highlander/La vengeance de McKeltar

Tome 8 : Into the Dreaming / Aux portes du songe