Jussi Adler-Olsen – Selfies

Titre original : Selfies

Mon appréciation : 6,5/10

« Selfies » est la septième enquête du département V.

Ce roman sort un peu des rails, puisque d’un côté la construction même est un peu différente de ses prédécesseurs – bien plus classique que d’habitude – et de l’autre coté nous sommes confrontés à des soucis inhérents aux membres de l’équipe de Carl Mørck, puisque Rose est dans une crise de sa maladie, ce qui ébranle tout le département V et influence l’enquête – de façon étonnante d’ailleurs…

 

L’intrigue :

Des meurtres d’un nouveau genre secouent Copenhague : un chauffard meurtrier renverse des jeunes femmes qui ont un lien évident, puisqu’elles vivent toutes des aides sociales, sont adeptes de selfies, de la télé-réalités et autres choses superficielles du genre. Ce sont ces jeunes femmes sortant à peine de l’adolescence, qui rêvent d’argent facile, admirent Nabilla et ne ratent pas un épisode de Secret Story tout en vivant aux dépens de la société sans faire le moindre effort pour sortir de la précarité.

Ces jeunes femmes méritaient-elles de mourir ? L’assassin en est convaincu, il libère la société d’un fardeau.

Le département V se trouve par hasard à enquêter sur cette affaire pourtant récente et doit dès lors agir avec prudence pour que l’étage du dessus n’apprenne rien de ses agissements… La présence d’une équipe de télévision n’aide pas à rester discret… 

On imagine facilement le département V suivre la piste de cet assassin… sauf que cette-fois, il doit travailler sans Rose ! Rose est en grande difficulté, ses démons intérieurs l’ont rattrapés et le département V est ébranlé, l’équilibre étonnant de cette équipe est troublé et le travail s’en ressent.

 

Mon appréciation :

Selfies est un bon polar, mais pas un bon polar de la série du département V. Sa construction est bien trop classique, il s’agit d’un polar lambda dans lequel nous suivons les victimes, le meurtrier et les policiers.

C’est vraiment dommage. Il n’y a pas assez de Mørck, pas assez d’Assad, et certainement pas assez de Rose  – ou alors trop d’elle!

Le travail de Mørck ressemble à celui de n’importe quel commissaire, le langage d’Assad s’est un peu trop amélioré et ses commentaires sur les chameaux peuvent tomber à plat, même son café n’est plus qu’une blague.

Le duo Assad-Mørck tout court ne fonctionne plus de cette façon atypique qui nous fait aimer cette série, mais de façon plutôt classique.

Rose, quant à elle, est en difficulté, ses problèmes l’ont rattrapée, elle est au bord de la rupture et n’est désormais plus un membre de l’équipe mais un personnage qui gravite en bord de l’histoire, s’y accrochant de façon parfois un peu tirée par les cheveux.

Bien évidemment, ce roman reste bon, mais j’espère systématiquement plus des enquêtes du département V, j’attends cet humour scandinave et la façon étrange d’avancer de cette équipe à part.

De même le titre « Selfies » nous faisait espérer que les selfies publiés par les victimes ou d’autres activités sur les réseaux sociaux qui joueraient un rôle important…. Et bien non. Il s’agissait probablement juste de donner un titre accrocheur et générique pour décrire la cible du tueur.

Le seul personnage que j’ai trouvé plutôt réussi était d’ailleurs celui de l’assassin, même si, par moments, ses changements d’attitude étaient un peu abrupts. Mais l’idée qu’une maladie et l’exaspération mêlée à des humiliations puissent faire passer à l’acte, cela me semblait parfaitement plausible.

Je ne peut que conclure qu’en disant qu’il s’agit d’un bon polar si on le sort de la série du département V. Les particularités scandinaves et du département V font un peu défaut.

 

Les autres enquêtes du département V :

  1. « Miséricorde»
  2. « Profanation»
  3. «Délivrance »
  4. « Dossier 64 »
  5. « l’Effet Papillon »
  6. « Promesses 
  7. « Selfies »

Jussi Adler-Olsen – Selfies

Originaltitel: Selfies

Meine Bewertung: 6,5/10

Selfies“ ist der siebte Fall des Sonderdezernat Q.

Dieser Roman schweift leicht von der vorgegebenen Spur ab, denn auf der einen Seite ist der Aufbau selbst des Romans ein wenig anders als die seiner Vorgänger – er ist sehr viel klassischer als gewöhnlich – und auf der anderen Seite stehen wir hier internen Schwierigkeiten gegenüber denn das Team von Carl Mørck ist nicht mehr vollständig: Rose ist in einer tiefen Krise, die das ganze Dezernat Q erbeben lässt und sogar die Ermittlungen auf eine etwas erstaunliche Weise beeinflusst…

 

Der Plot:

Eine neuartige Mordreihe erschüttert Kopenhagen: Ein Mörder überfährt mitten auf der Straße junge Frauen, die durch Ihre Lebensweise miteinander verbunden sind, denn sie alle leben von der Sozialhilfe, sind Anhänger von Selfies, Reality-Shows und ähnlich oberflächlichen Dingen. Es sind junge Frauen, die gerade der Jugend entwachsen sind und von dem leichten Reichtum träumen, die Daniela Katzenberger bewundern und keine Ausstrahlung von Big Brother verpassen; sie leben zu Lasten der Gesellschaft ohne sich auch nur im Geringsten darum zu bemühen, diese soziale Armut hinter sich zu lassen.

Verdienten diese jungen Frauen den Tod? Der Mörder ist davon überzeugt, er erleichtert die Gesellschaft von einer Last.

Das Sonderdezernat Q ermittelt durch Zufall in diesen Fällen, die eigentlich nicht in seinen Arbeitsbereich fällt und muss damit diskret sein, damit das Stockwerk über ihnen nichts von seinen Untersuchungen erfährt… was nicht leicht ist wenn ein Fernsehteam der Arbeit folgen soll…  Weiterlesen

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